Superbe culture biologique en intérieur de la Durban Poison, malgré une infestation de thrips

Les graines féminisées de Durban Poison ont parfaitement germé

Nous avons fait germer 10 graines de Durban Poison au total. Après 4 jours, toutes les graines avaient germé, ce qui nous a donné un taux de germination de 100%. Nous les avons laissées dans le coton 1 jour de plus, de sorte que la jeune racine puisse être un peu plus grosse que la normale. Donc, 5 jours après avoir placé les graines sur les cotons humides, il était temps de les transplanter !

Nous utilisons généralement des pots de 0,25 L, mais cette fois-ci, nous avons dû utiliser des Eazyplugs. Ces petits plugs sont parfaits pour faire germer les jeunes plants ainsi que pour les clones.

À ce sujet:
Meilleure méthode pour faire germer des graines de cannabis – des cotons humides

Remarques pendant la phase végétative – VEG (cycle lumineux du cannabis 18/6)

Les jeunes plants de Durban Poison ont été pré-cultivés dans ces Eazyplugs pendant les 10 à 11 premiers jours. En raison de nos restrictions d’espace, nous avons dû utiliser ces petits plugs pendant les 2 premières semaines. Pendant cette période, le substrat est devenu un peu trop sec à un moment donné en raison d’un manque d’arrosage. Malheureusement, nous avons perdu un plant à cause de cela. Il restait donc encore 9 jeunes plantes après cette phase.

Nous les avons transplantés dans des pots de 0,25 L après environ 11 jours. Pendant ce temps, les plantes ont commencé à pousser plus vigoureusement et il semblait y avoir une plante qui avait du mal à suivre le rythme des autres.

En fin de compte, nous avons décidé de nous débarrasser également de cette dernière. Les 2,5 à 3 semaines suivantes se sont plutôt bien passées, mais nous avons remarqué que les jeunes plantes étaient attaquées par un insect ravageur. Nous avons regardé de plus près avec un microscope et nous avons découvert que les petits points blancs (et les rayures) sur les feuilles étaient causés par des thrips !

Nous avons décidé de pulvériser les feuilles avec un mélange spécial de composés organiques pour nous débarrasser de ces parasites. Les ingrédients de ce spray déposent une couche sur les feuilles et les tiges que ces parasites n’aiment pas.

Il est en partie fabriqué à partir de bananes et n’est pas composé de produits chimiques et heureusement, il n’est pas nocif pour les êtres vivants ni pour les humains.

Ainsi, après environ 5 semaines de VEG, nous avons sélectionné les 2 plus belles plantes à cultiver séparément dans une tente de culture de 60 x 60 cm.

Les 6 autres plantes ont été offertes à un ami qui a été heureux de les recevoir et les a fait pousser avec d’autres plantes dans une autre salle de culture.

Comme ces plantes de Durban Poison sont des plantes de cannabis photopériodiques, vous pouvez choisir vous-même la durée de la phase végétative.

Si vous voulez cultiver seulement quelques grosses plantes, il peut être avantageux de prolonger votre période de végétation. La Durban Poison semble être une variété qui a un bon strech pendant la période de floraison, vous n’aurez donc probablement pas besoin de lui donner une longue période de végétation lorsque vous la cultivez en SOG. Surtout lorsqu’elle est placée dans son pot final dès le départ.

Remarques et observations sur la floraison de la Durban Poison

Les deux demoiselles ont poussé avec vigueur pendant cette période, présentant de grandes feuilles saines (en éventail), une belle couleur verte et une forte ramification.

Quelques jours avant de passer à un cycle 12/12, nous en avons profité pour lui retirer quelques feuilles, lui faire un peu de lollypop et utiliser des techniques de super-cropping et de cropping pour la rendre plus touffue.

En général, il est recommandé d’attendre quelques jours après une technique de culture stressante, car une plante de cannabis a généralement besoin d’un peu de temps pour récupérer.

Après cela, les 1,5 premières semaines de floraison se sont déroulées sans problème et une grande partie de la canopée verte a repoussé.

C’est une variété assez vigoureuse, la Durban Poison, et ses branches deviennent épaisses et également robustes. Le bending, le cropping et le super-cropping sont des techniques de culture qui donnent d’excellents résultats avec cette variété.

Elle répond très bien aux différentes techniques de culture et en 48 heures, ses branches reprennent immédiatement leur forme, il y a donc un risque minime de l’endommager. Elle forme de gros nœuds serrés aux points où vous avez super-croppé la branche.

À ce stade, il était temps de refaire un peu de défoliation pour s’assurer que tous les sites de fleurs recevraient la même quantité de lumière pendant la floraison.

La tige principale, bien qu’elle soit déjà super-croppée, aurait besoin d’une autre séance car elle poussait déjà plus vite que les autres.

Donc, après environ 2 semaines de 12/12, les premières fleurs/pistils femelles ont commencé à apparaître et après 3 semaines, les plantes étaient complètement remplies de pistils blancs.

Le stretch a continué jusqu’au début de la semaine 4, mais à ce moment-là, il était assez lent et régulier.

Le cola principal en particulier continuait de pousser à la fin de la semaine 3 et nous avons décidé de la supercropper une deuxième fois, dans l’espoir de rendre la canopée plus uniforme.

Malheureusement, nous n’avons pas réussi à le faire, donc l’étêter aurait probablement été un meilleur choix dans cette culture.

Il était désormais évident que les fleurs auraient des reflets violets. Les fleurs ont également commencé à grossir ; les fleurs couvertes de pistils blancs étaient accompagnées de belles tonalités lilas qui étaient très agréables à voir.

La grande plante était sans aucun doute la plus colorée, tandis que la plus petite avait moins de couleurs et semblait un peu plus puissante.

Elle avait déjà pas mal de trichomes et la petite sentait déjà vraiment fort ! Un arôme puissant et incomparable de Durban, avec des notes d’anis et des tons herbacés épicés, remplissait la pièce.

Au cours des semaines suivantes, les demoiselles ont commencé à grossir et à produire de plus en plus de trichomes sur les têtes. Elles ont toutes les deux poussé au même rythme, et il était clair que ces têtes deviendraient très grosses !

Après 8 à 9 semaines de floraison, les têtes ont mûri rapidement, il y avait une différence assez nette entre les 2 phénotypes.

La plus petite plante est devenue notre préférée, des têtes très résineuses avec une légère touche de couleur mais pas aussi violettes que sa sœur. Nous avons pu observer un bon rapport fleur/feuille avec une structure à dominante Sativa, avec un espacement internodal plus important.

Elle présentait une belle coloration automnale également, avec des feuilles très sombres avec des tons violets, noirs et rouges, ce qui était beau à voir !

Sa sœur est devenue beaucoup plus grande (elle avait également un plus grand pot de culture) avec un empilement de têtes plus serré, plus de couleur mais elle semblait aussi un peu moins puissante.

Elle a eu quelques problèmes avec les engrais au cours de la dernière étape de sa vie. Son arôme était un peu moins puissant et faisait penser à un mélange de fruits des bois, d’épices, de tons herbacés et un peu de ce parfum d’anis reconnaissable de la Durban.

Rapport sur la récolte de la Durban Poison

Taille finale en cm :

Les deux plantes de cannabis ont atteint environ 60-75 cm de hauteur, je pense qu’elles auraient pu être beaucoup plus grandes si nous n’avions pas super-croppé les branches autant de fois. Au final, la fleur principale de la plus grosse Durban Poison dans le grand air-pot a continué à grandir verticalement et a fini au niveau des barres LED.

Rapport fleur-feuille (trim facile/oui ou non) :

Les deux plantes avaient un rapport fleur/feuille assez correct. La plus petite plante avait un peu moins de feuilles que le grand phénotype violet. De plus, les petites feuilles résineuses du plus petit phénotype violet de la Durban Poison sont devenues un peu plus orange/brunes à la fin de la phase de floraison, ce qui a rendu le trim un peu plus long.

Qualité (Résine/Odeur/Compactité) :

L’arôme est assez unique et puissant ! C’est une variété avec un profil terpénique très spécial. Nous avons préféré les têtes de la plus petite plante, elles étaient très denses et résineuses, tandis que le phénotype violet était un peu plus fluffy et moins compact, ainsi qu’un peu moins puissant.

Les têtes de la plus petite plante étaient assez collantes, et la couche blanche de trichomes lui donnait un look splendide. L’odeur est assez spéciale, vous pouvez reconnaître cet arôme classique de Durban avec des tons herbacés acides et une pointe d’anis.

La petite plante avait aussi une odeur chimique, avec un arôme puissant. Nous avons vraiment adoré ce phénotype !

Le goût est assez unique et si vous n’avez jamais fumé de Durban Poison auparavant, vous devez l’essayer un jour !

Une fois que vous allumez un joint de cette variété, vous êtes sûr d’embaumer la pièce avec une forte odeur délicieuse !

Rendement et smoke test de la Durban Poison

Rendement:

Ensemble, ces plantes ont donné environ 130 g de têtes séchées. La grande plante a donné un peu moins de 100 g de fleurs. La plus petite plante a donné un peu moins de 35 g, ce qui est pas mal pour une zone de culture de 60 x 60 cm.

Les fleurs ont vraiment une apparence plutôt sativa. Le high est également plus stimulant et énergique, avec un high cérébral euphorisant qui peut éventuellement augmenter votre concentration et vous donner la sensation d’être plus alerte et conscient de votre environnement.

Cette variété ravit les sens ! Idéale pour jouer et faire du sport/des activités en plein air dans et autour de la maison.

Remarques après l’affinage :

Le phénotype le plus résineux a une odeur absolument incroyable ! Wow, tellement puissante et savoureuse. Le phénotype violet est plus subtil et moins puissant.

Après un bon séchage, son odeur était plus épicée et plus herbacée. Au niveau du goût, les deux plantes sont assez uniques. L’une est un peu plus acide et plus herbacée et l’autre un peu plus épicée et plus herbacée.

Nous avons préféré la version acide/chimique, elle avait aussi cette saveur spéciale de Durban Poison avec des notes d’anis et de réglisse.

Note globale (notée sur 5 étoiles) : 4

Cette note est basée sur notre phénotype préféré: la plus petite plante des deux. L’autre plante aurait reçu une note un peu plus basse, autour de 3-3,5. Le phéno plus court était excellent et avec une note de 4, nous pouvons certainement le recommander à tout le monde !